
Le sommeil : clé de la santé physique et mentale. Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Une bonne nuit de sommeil c’est au moins 3 à 5 cycles de 90 minute en moyenne. 1 personne sur 5 est concernée par un trouble du sommeil en France. Avez-vous du mal à vous endormir ou réveillez vous souvent fatigué ?
Le manque de sommeil est une problématique croissante dans nos sociétés modernes, elle concerne 15 à 20 % de la population 9 % ont une forme sévère avec un impact important sur la qualité de vie. L’incidence est plus élevée chez les femmes et devient plus important avec l’âge. Un sommeil de qualité est essentiel à notre santé mentale, physique mais de nombreux facteurs peuvent perturber nos nuits. Vous allez comprendre au fur et à mesure de votre lecture l’utilité de l’hypnose pour améliorer votre sommeil en apprenant à mettre votre mental sur pause.
Pourquoi le sommeil est-il si important ? Quel est son rôle ?
Un sommeil insuffisant et(ou) de mauvaise qualité à pour conséquences sur le plan physique et mental. L’insomnie correspond à un déficit involontaire de sommeil. Il s’agit d’une pathologie complexe qui associe deux composantes : neurobiologique et psychologique.
Comprendre l’insomnie
L’insomnie correspond à une insuffisance de sommeil en quantité et en qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil. Concrètement, cela se traduit par des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes et (ou) un réveil trop précoce, avec la sensation de ne pas avoir récupéré suffisamment.
Les facteurs de risque : Les personnes anxieuses ou souffrant de dépression ont 7 à 10 fois plus de risques de souffrir d’insomnie chronique que les autres. Les évènements de vie positifs ou négatifs, subis ou voulus : Deuil, chômage, séparation, solitude, maladie avec douleur chronique, certaines maladies neurologiques augmentent la probabilité d’insomnie (maladie d’Alzheimer, Parkinson, qui perturbent le rythme circadien chez 30 à 50 %des malades. Le risque d’insomnie a une composante génétique, toutefois aucun gène spécifique n’a été identifié.
L’insomnie chronique: Elle serait liée à un problème de régulation des mécanismes de veille et de sommeil. Les personnes qui souffrent d’insomnie présentent un « hyper éveil » caractérisé par une activité accrue du système nerveux central et de l’axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien impliqué dans la réponse au stress. Avec l’essor des neurosciences les connaissances progressent.
Les conséquences : Fatigue, diminution des performances, mauvaise récupération du métabolisme. Risque accru d’accidents, de maladies cardiovasculaires, de baisse d’immunité et ses conséquences négatives, obésité. Diminution de la mémoire, des performances psychiques, de la concentration, de la prise de décision. Épuisement émotionnel, mauvaise régulation des émotions, de l’humeur. Le retentissement, les conséquences du manque de sommeil affectent la qualité de vie en général (intime, sociale). Les causes principales de l’insomnie chez l’adulte sont le stress, l’anxiété et la dépression
Quelles sont les solutions ?
Le traitement des insomnies réside d’abord à observer l’hygiène de vie. Traiter la cause. Les approches non médicamenteuses sont les plus efficaces Prescription de médicaments pendant courte période. Traiter l’insomnie chronique par l’accompagnement psychique : Approche comportementale et cognitive (comment la personne perçoit sa problématique, l’utilité de réfléchir aux raisons de cette insomnie. L’apprentissage de techniques de relaxation, d’auto hypnose. L’hypnose et son apprentissage permet de réguler les émotions, permet de se détendre plus facilement, se connecter à ses sensations corporelles.
Je peux vous aider à mettre en place un accompagnement pour améliorer votre qualité de vie pour un équilibre grâce à l’hypnose et à des exercices respiratoires adaptés
Que faire au quotidien pour améliorer la qualité de son sommeil ?
Evitez les excitants l’alcool, le café, les repas trop gras trop copieux Repérer le signal, le moment ou le sommeil arrive. Prendre de bonnes habitudes avec le coucher et le lever à heures régulières afin de régler l’horloge interne en respectant le rythme biologique. Dormir dans l’obscurité, ne pas travailler dans la chambre. Vérifier sa literie, la température de la pièce idéale 19 degrés maximum. S’exposer à la lumière du jour au réveil, faire de l’exercice. Arrêter d’utiliser les écrans au moins 1 heure avant le coucher, couper les alertes, les notifications. Le sommeil en chiffres : 6 H 55 c’est le temps moyen de sommeil par 24H chez les 18 -75 ans. 28 % sont en dette de sommeil (ils dorment au moins 1 heure de moins que leur besoin physiologique) 1 adulte sur 2 rapporte des problèmes de sommeil survenus au cours de la semaine écoulée. D’après le baromètre de la santé publique France, le temps de sommeil des adultes était en moyenne de 6 heure 42 minutes par 24 heures pendant la semaine en 2017, soit en dessous des 7 heures minimales recommandées. Le temps de sommeil évolue avec l’âge 7h 24 chez les 18-24 ans, il diminue jusqu’à 3h35 chez les 45-54, puis il remonte à 6h 48 chez les 55-64 et 6h 58 pour les plus âgés 65-75. Sources : INSERM, Ameli, Réseau Morphée, Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), Haute autorité de santé (HAS).
Maladies en cause dans l’insomnie, un médecin pourra diagnostiquer : Une hyperthyroïdie Un reflux gastro-œsophagien Un asthme nocturne Une maladie causant des douleurs D’un autre trouble survenant pendant le sommeil : syndrome d’apnées obstructives du sommeil Le syndrome des jambes sans repos.
Les causes sont multiples : Facteurs psychologiques : stress, anxiété, dépression. Conditions médicales : apnées, troubles neurologiques, douleurs chroniques, etc. Mode de vie : Utilisation excessive et tardive des écrans (lumière bleue stimulante), consommation de caféine, d’alcool, de psychotropes, horaires irréguliers du coucher. Facteurs environnementaux : Bruit, lumière, température inappropriée de la chambre.
Traitement et gestion : Changement de mode de vie : routine régulière, réduction de la consommation de stimulants, pratique d’un exercice physique régulier. Thérapie comportementale, Relaxation, hypnose, méditation. Médication : utilisée avec prudence en raison de leurs effets secondaires.
Prévalence et impact socio-économique : Cela à un impact sur la santé, la qualité de vie, l’économie : arrêts de travail couts médicaux. La somnolence est impliquée dans 10 %des accidents de la route. 1 accident sur 3 mortels sur l’autoroute est attribué à la somnolence au volant.
Sources : Sécurité routière, observatoire national interministériel de la sécurité routière, agence nationale de santé publique, INSEE.
Pour aller plus loin : comprendre l’endormissement: Les différentes phases du sommeil.